Alstom

Jan 26, 2016 | Economie politique

 

Le groupe General Electric (Etats-Unis) annonce qu’il va supprimer 6 500 emplois en Europe, dont 765 en France dans les activités du pôle énergie d’Alstom qu’il avait rachetées en 2015. Alors que la France perdait le contrôle d’un secteur stratégique par la faute du gouvernement Valls, General Electric avait promis en misérable contrepartie la création de mille emplois sur le territoire national.

Cette promesse n’était qu’une duperie. Les mille emplois seront probablement créés mais les licenciements annoncés nous laissent un solde positif de 235 emplois qui vont assurément permettre l’inversion de la courbe du chômage.

Bien entendu, le groupe General Electric invoque de graves préoccupations conjoncturelles. C’est se moquer du monde, tout particulièrement des Français. Nous sommes confrontés à un plan de licenciements boursiers, destiné à maintenir un taux de rentabilité de 16%.

Contre cette opération de nettoyage, il faut espérer une mobilisation syndicale de grande ampleur. Et dans l’avenir, lorsque le gouvernement aura décidé de reprendre sa souveraineté, il faudra nationaliser les entreprises et les groupes exposés à une prise de contrôle par l’étranger.

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Article publié dans le numéro 1093 de « Royaliste » – 26 janvier 2016

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