Le 3 septembre, François Hollande cède aux pressions américaines et annonce que le premier Bâtiment de Protection et de Commandement Mistral, Vladivostok, ne sera pas livré à la Russie à la date prévue, fin octobre.
Le 8 octobre, la Direction des Constructions navales et services (DCNS) invite le président de la société russe Rosoboronexport à la cérémonie de livraison du Vladivostok à Saint-Nazaire le 14 novembre.
Le 29 octobre, Dmitry Rogozine, vice-premier ministre russe, publie une copie de la lettre d’invitation, qui a déjà circulé dans les milieux concernés.
Le 29 octobre dans la soirée, la DCNS déclare qu’elle ne peut confirmer la date de livraison du bâtiment.
Le 30 octobre, Michel Sapin, ministre des Finances, affirme que « les conditions » ne sont « pas réunies pour livrer les navires Mistral à la Russie ».
Le 31 octobre, le PDG de la DCNS démet de ses fonctions Yves Destefanis, directeur du projet Mistral.
Ces annonces successives signifient qu’il y a perte générale de contrôle. C’est gravissime. Comment nos partenaires étrangers pourraient-ils avoir confiance dans des dirigeants qui ne savent pas prendre une décision et s’y tenir ?
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Article publié dans le numéro 1065 de « Royaliste » – 2014
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