Les conditions de vie des étudiants se détériorent rapidement : l’augmentation des dépenses liées aux études, la hausse des produits alimentaires, des transports et des loyers, la précarité d’emplois mal payés ont des conséquences dramatiques sur la santé des étudiants sur la qualité de leur travail.
Le gouvernement annonce qu’il fait des efforts mais tous les chiffres publiés montrent qu’ils sont insuffisants : cent mille étudiants se trouvent actuellement sous le seuil de pauvreté.
Indice de cette misère croissante : de nombreuses étudiantes se prostituent pour payer leurs études. Mais cette vérité connue (des professeurs, des associations) ne venait pas au jour.
Le syndicat SUD-Etudiant vient de briser ce silence consterné, affirmant que 40 000 étudiants et étudiants se prostituent, soit 1 sur 57. Même si le chiffre est surestimé, le fait révélé est insupportable.
Quel est ce gouvernement – celui d’un des pays les plus riches du monde – qui tolère ce scandale ? Et quelle est cette gauche qui, depuis des années, se voile la face ?
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Article publié dans le numéro 891 de « Royaliste » – 2006
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