Géraud Jouve : un journaliste diplomate méconnu – par Jean Daspry

Nov 21, 2024 | Billet invité

 

 

On connaît les diplomates écrivains. À ne pas confondre avec les écrivains diplomates[1]. Les premiers sont des diplomates professionnels ayant mis leur talent de plume au service de la littérature. Les seconds sont des écrivains que le pouvoir honore en leur offrant une place, plus ou moins pérenne, dans la « Carrière » avec un grand C. Parmi les premiers, citons Paul Morand, Paul Claudel, Jean Giraudoux, Saint-John Perse (Alexis Léger), Romain Gary, Jean-Pierre Angremy, voire Jean-François Parot. Il est nul besoin de les présenter. Pour ce qui est des seconds, citons François-Régis Bastid nommé ambassadeur au Danemark puis auprès de l’OSCE à Vienne, Jean-Christophe Rufin, ambassadeur de France au Sénégal, Daniel Rondeau, ambassadeur de France à Malte puis auprès de l’UNESCO à Paris. Mais, on connaît peu la catégorie, moins fournie quantitativement, des journalistes diplomates. Deux exemples viennent à l’esprit. Éric Rouleau, qui collabora au quotidien Le Monde, servira comme ambassadeur en Tunisie puis en Turquie et Roger Auque en Érythrée. Il est vrai que leurs missions diplomatiques ne furent pas de francs succès. Mais, l’un d’entre eux, de la génération précédente, vient de sortir de l’ombre à l’occasion de la réédition, en 2023[2], de l’un de ses ouvrages, rédigé en 1941, publié initialement en 1943 au Caire[3]. Il a pour nom Géraud Jouve. Qui est-il ? Qu’a-t-il fait de si intéressant pour attirer notre attention ? Un retour sur son parcours permet de répondre en partie à toutes ces questions.

Un pur produit de la méritocratie à la française

Né le 5 juillet 1901 à Trizac (Cantal), mort le 23 mai 1991 à Ballainvilliers (Essonne), huitième enfant d’une famille de cultivateurs, Géraud Jouve est remarqué par le directeur de son école communale, un enseignant ayant fait de son métier sa passion. Boursier, l’adolescent entre au collège de Mauriac (Cantal). Maître d’internat puis répétiteur, il obtient la licence, puis l’agrégation d’allemand en 1929[4]. L’ascenseur social fonctionne entre les deux guerres pour nos concitoyens de condition modeste ayant des disponibilités pour suivre des études. L’octroi de bourses, de facilités d’accès aux fournitures scolaires, de conditions privilégiées aux frais de pensionnat … contribuent à faciliter la vie des familles d’élèves méritants. À l’époque, il n’est pas question de discrimination positive. Encore une idée venue tout droit d’Outre-Atlantique ! Souvenons-nous que le monde d’hier privilégie le principe de l’égalité des chances à celui de l’égalité des situations ! À chacun de démontrer l’étendue de ses talents sans mettre en avant les handicaps inhérents à son origine sociale, sa race, sa religion, voire son sexe. Cette démarche – souvent perdue de vue de nos jours au profit des fameux quotas – a pour nom méritocratie à la française.

C’est ce chemin semé d’embûches qu’emprunte Géraud Jouve avant la Seconde Guerre mondiale pour accéder à la vie active. Il résiste à la tyrannie de l’instant en donnant toutes ses lettres de noblesse au métier de journaliste. Il l’exerce avec clairvoyance, témérité et en toute indépendance intellectuelle. À méditer par bon nombre de nos folliculaires experts du commentaire à chaud de l’information mais dépourvus de distance dans leur jugement sur une actualité chaotique !

Un journaliste clairvoyant et téméraire

En 1931, Géraud Jouve abandonne l’enseignement pour le journalisme. Il rejoint la prestigieuse agence Havas. II en est le correspondant à Budapest (1931-1934), lieu de rencontre de sa future épouse, Elisabeth Krausz, pianiste issue d’une famille juive hongroise ; à Varsovie (1934-1937) ; avant de diriger le bureau de Berlin. En décembre 1937, il arrive en Allemagne pour être le correspondant officiel de cet organe de presse. Pendant deux années, il observe patiemment le régime national-socialiste de l’intérieur jusqu’au moment où il quitte le pays quand la Seconde Guerre mondiale éclate. Dans son ouvrage, Mon séjour chez les Nazis précité rédigé en 1941, il couche sur le papier ses analyses et ses réflexions sur le Troisième Reich. Outre une galerie de portraits des plus hauts dignitaires du régime (Hitler, Herman Goering, Alfred Rosenberg, Julius Streicher, Joseph Goebbels, Joachim von Ribbentrop, Reinhard Heydrich) qu’il rencontre régulièrement, il livre une analyse clairvoyante du fonctionnement de la machine nazie (« les trois forteresses », « la ménagerie du Troisième Reich », l’allemand moyen à la recherche de l’autorité, la diplomatie des masses, la relation avec la France). Il se livre à un authentique travail de journaliste. La lecture de son témoignage révèle sa facette d’observateur avisé et éclairé du pays dans lequel il réside (servie par sa parfaite connaissance de la langue de Goethe). Et cela en dépit des critiques formulées par Olivier Wieviorka (préface) et Nicolas Patin et Frédéric Sallée (introduction) portant sur le traitement de la question de l’antisémitisme et sur certains points de méthodologie. Géraud Jouve montre comment la vigilance est toujours de mise face à l’émergence d’un régime qui sût, à l’époque, fasciner une partie des observateurs occidentaux. On imagine l’intérêt de son témoignage pour ceux qui veulent comprendre la montée inexorable du nazisme dans une Europe encore traumatisée par les graves séquelles de la Première Guerre mondiale.

Rappelons que durant ces deux années, la France est représentée à Berlin par les ambassadeurs André François-Poncet (1931-1938)[5] et Robert Coulondre (1938-1938)[6] qui nous ont laissés leurs mémoires sur cette période. Une sélection des télégrammes diplomatiques adressés au Quai d’Orsay pendant la période 1938-1938 par les ambassadeurs de France dans la zone concernée fournit un éclairage utile sur la manière dont notre pays était informé au jour le jour pas ses chefs de mission diplomatiques[7]. Il serait intéressant de comparer la pertinence des analyses de la situation par nos diplomates et celles du représentant de l’agence Havas à Berlin. Géraud Jouve quitte Berlin peu avant l’invasion de la Pologne (1er septembre 1939), craignant d’être pris en otage. Il transfère son bureau à Amsterdam, qu’il doit quitter après la capitulation des Pays-Bas le 15 mai 1940. Il est nommé à Bucarest, puis en Turquie après l’invasion de la Roumanie. À sa casquette de journaliste, il ajoute celle de résistant de la première heure. Ce qui n’est pas très courant à cette date. !

 Un journaliste résistant de la première heure

En contact constant avec la France libre, Géraud Jouve en devient jusqu’en 1942, le délégué pour la Turquie et les Balkans. Lors de leur première rencontre, le 21 juillet 1941 à Beyrouth, le général de Gaulle, le charge de nouer des relations secrètes avec l’ambassadeur d’U.R.S.S. à Ankara, témoignant ainsi de la confiance qu’il lui porte. Jointe aux contacts directs établis avec l’ambassadeur soviétique en Grande-Bretagne, cette démarche aboutit à la reconnaissance de la France libre par l’Union soviétique en septembre 1941, et bien plus tard, en décembre 1944, à la signature, à Moscou, d’un Pacte franco-soviétique. Rappelons qu’il faut attendre le 1er août 1943 pour que la France soit représentée en Turquie par un homme du général de Gaulle ! Ainsi se succèdent à Ankara René Massigli (13 janvier 1939 – 4 août 1940) mis en disponibilité le 4 août 1940, révoqué par Vichy le 1er février 1943 ; Jules Henry, représentant du gouvernement de Vichy (15 novembre 1940 – 10 juin 1941) ; Jean Helleu, représentant du gouvernement de Vichy (juillet 1941 – 7 juillet 1942) ; Gaston Bergery, représentant du gouvernement de Vichy (juillet 1942 – 31 octobre 1943) ; Jacques Tarbé de Saint-Hardouin, délégué du Comité français de Libération nationale (1er août 1943 – 21 novembre 1944) puis Gaston Maugras, ambassadeur (7 février 1945 – 7 septembre 1948)[8]. On imagine que la vie ne fut pas un long fleuve tranquille à Ankara pour les envoyés de la France libre jusqu’à la fin de l’année 1943. Ce qui rend leur tâche encore plus remarquable alors que rares sont les diplomates qui démissionnèrent dès 1940[9]. Il faut attendre l’année 1943 pour que d’autres diplomates comprennent que l’aventure vichyssoise est vouée à l’échec et que mieux ne vaut pas insulter l’avenir.

En 1943-1944, Géraud Jouve dirige Radio-Brazzaville, tenue par la France libre, puis jusqu’en 1945 l’Agence France-Presse, installée à Alger et née de la réunion de l’Agence française indépendante et de l’Agence France-Afrique. Il démissionne en 1945, souhaitant recouvrer plus d’indépendance. Son action pendant la guerre, qu’il relate avec moult détails intéressants et instructifs sur cette période, dans La remontée de Munich à Brazzaville[10], lui vaut la médaille de la Résistance. Dans la préface de l’ouvrage précité, il écrit : « Écrites durant l’hiver 1940-1941, et publiées en 1941, ces notes sur l’Allemagne et les Allemands ne prétendent pas donner un tableau complet du Troisième Reich. Certains passages, notamment sur la défaite de 1940, portent trace de la date à laquelle ils furent écrits. Il a paru intéressant de les maintenir dans ce recueil d’impressions comme un témoignage, parmi tant d’autres, de l’état d’esprit qui anima les premiers compagnons du Général de Gaulle quand ils prirent la résolution de continuer la lutte. On verra par-là que nous n’étions ni des aventuriers ni des desesperados comme le prétendaient Vichy et les Allemands, mais que nous agissions lucidement, sans illusion sur l’ennemi et sur nous-mêmes ». Tout est dit sur ce que furent ces hommes de l’ombre qui apportèrent leur incontournable pierre à l’édifice de la victoire finale contre le nazisme. À la fin de la guerre, Géraud Jouve retourne dans son département natal, où il s’investit dans la politique. Candidat aux élections cantonales, il est élu conseiller général socialiste SFIO de Riom-es-Montagnes, fonction qu’il occupe de 1945 à 1951. Pour asseoir son implantation, il crée et dirige en mai 1946 un hebdomadaire d’information, Le journal des Montagnards, qui évolue en plusieurs étapes pour devenir, en juillet 1950, Le Montagnard, dont la parution se poursuit jusqu’en 1967. En juin 1946, Géraud Jouve est choisi par la SFIO pour y défendre ses couleurs aux élections législatives, en deuxième position sur sa liste. C’est le premier de liste, Jacques Meyniel, qui est élu, mais en novembre, ce dernier cède sa place à Géraud Jouve pour conduire la liste socialiste. Il est élu député du Cantal. Mais il n’est pas reconduit en 1951.

Un journaliste convié à un voyage dans la Carrière diplomatique

Durant toutes ces années, Géraud Jouve pratique déjà deux des facettes importantes du métier diplomatique : l’information et la négociation. N’a-t-il pas déjà mis inconsciemment un pied dans la Carrière sans le savoir/le vouloir ? Rappelons, qu’en sa qualité de parlementaire, il est membre de la commission des Affaires étrangères. Ce qui lui vaut de participer à la session de l’Assemblée générale de l’ONU en 1950. Il y rencontre diplomates français, étrangers et fonctionnaires internationaux. Un an plus tard, il va connaître les relations internationales de l’intérieur en occupant deux fonctions de chef de poste puis un autre atypique. Après sa défaite, il est nommé successivement ambassadeur en Finlande, délégué permanent de la France auprès du Conseil de l’Europe, puis auprès du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés jusqu’en 1966.

Un retour en arrière s’impose. Que peut-on dire du Quai d’Orsay à la Libération de la France entre 1944 et 1945. Tout est à reconstruire après l’exil de la Maison des bords de Seine sur les quais de l’Allier. Pour aller à l’essentiel, l’on peut dire que la diplomatie française d’après-guerre doit relever trois principaux défis. Un défi matériel : remettre en l’état les bâtiments de cette vieille dame, qu’est le ministère des Affaires étrangères, qui a durement souffert durant les combats pour la Libération de Paris. Un défi moral : remettre de l’ordre – une tempête sous un crâne – dans les idées de certains diplomates ayant fait le voyage à Vichy sans avoir collaboré. Un défi humain, surtout : d’une part, mettre en place une commission d’épuration pour sanctionner les brebis galeuses à hauteur de leur forfait et, de l’autre, « démocratiser » une profession irriguée depuis toujours par le sang bleu. Ce sera chose faite grâce à la mise en place de plusieurs concours d’accès à la Carrière : l’institution d’un concours dit du cadre complémentaire réservé aux personnes munis d’un minimum de cursus universitaire et ayant fait de la Résistance (intérieure ou France Libre, à l’instar de Romain Gary) ; la création de l’ENA (école nationale d’administration)[11] dont certains anciens élèves choisissent la diplomatie à l’issue de leur classement de sortie ; la pérennisation des concours dit d’Orient (héritier du corps des drogmans, interprètes) et le recours à celui du cadre général.

Cinq ans après la fin de la guerre, et après un intermède dans la vie politique nationale, Géraud Jouve va pouvoir se mettre à nouveau au service de la France dans le cadre de sa diplomatie à cheval entre Quatrième et Cinquième République. Il est vrai que ce métier ne lui est pas trop étranger, ayant côtoyé un grand nombre de diplomates. Par ailleurs, il touche à deux des principales fonctions de diplomate tout au long de sa carrière de journaliste : l’information et la négociation[12]. Reste à se familiariser avec la troisième, la représentation qui relève en partie de la dimension protocolaire[13]. Géraud Jouve touche à deux facettes de la pratique diplomatique : bilatérale comme Ambassadeur de France en Finlande (1955-1960)[14] et multilatérale avec son affectation comme délégué permanent de la France auprès du Conseil de l’Europe à Strasbourg. Dans sa première qualité, il scrute l’évolution de la Guerre froide dans un pays bordant la Suède, la Norvège et, surtout, la Russie. La Finlande reste attachée à sa neutralité jusqu’à ce qu’elle décide de rejoindre l’Alliance atlantique le 4 avril 2023 en raison de la guerre en Ukraine. Dans ses deuxièmes fonctions, Géraud Jouve goûte aux joies de la diplomatie multilatérale au sein d’une organisation européenne, créée en 1949, par le traité de Londres, signé par dix États. Elle se veut la déclinaison concrète du concept de la paix par le droit[15]. Son bijou de famille est la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) créée dix ans plus tard en 1959. À ne pas confondre avec la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). Enfin, Géraud Jouve est impliqué dans un dossier qui fait encore parler de lui dans différentes zones de conflit, celui des réfugiés. Ainsi, il touche à la facette de la diplomatie multilatérale à dimension universelle, celle du HCR de l’ONU. Nul n’aura à se plaindre, semble-t-il, du passage de ce journaliste par la diplomatie française et multilatérale ! Un excellent exemple de greffe réussie dans une Maison tolérante mais tout de même …

Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Après avoir quitté la douceur de la vie diplomatique, Géraud Jouve est élu en 1968 président de l’Association professionnelle des rédacteurs en chef. Il conserve des liens avec le Cantal. Ses obsèques se déroulent au crématorium du Père Lachaise à Paris, le 29 mai 1991. :

Un parfait journaliste diplomate

 Au moment où l’on célèbre avec faste le quatre-vingtième anniversaire du débarquement en Normandie (6 juin 1944), du débarquement en Provence (15 août 1944) et celui de la Libération de Paris (25 août 1944) qui conduisirent en mai 1945 à la victoire des Alliés, n’est-il pas opportun et important de revenir, de nous attarder sur certaines aventures individuelles durant cette période sombre de notre Histoire récente ? Nous le pensons. Qu’on le veuille ou non, elles contribuent, lentement mais sûrement, à forger durablement l’esprit de résistance face à la soldatesque nazie et à ses frasques ignobles. Certaines de ces expériences forcent le respect tant elles ne vont pas de soi dans un temps où l’humeur est plus à la coopération, voire à la collaboration avec l’ennemi qu’au refus de la compromission avec le régime de Vichy…[16] « Penser, c’est dire non » (Alain). C’est ce que Géraud Jouve fait. Rien à voir avec les résistants du 6 juin 1944 raillés par l’humoriste résistant Pierre Dac. C’est bien connu, les temps de crise révèlent les caractères. « Mais là où est le péril, croit aussi ce qui sauve ». Cette citation du poète allemand, Friederich Hölderlin sied à ravir à Géraud Jouve. Il ne manque pas le train de l’Histoire et sait faire preuve de discernement, vertu des temps de crise. Comme le souligne le médiéviste Marc Bloch, auteur bien connu de L’étrange défaite : « Les grandes défaites sont d’abord intellectuelles ». Tel est, selon nous, le fabuleux destin de Géraud Jouve, ce journaliste diplomate méconnu.

Jean DASPRY

(Pseudonyme d’un haut fonctionnaire, docteur en sciences politiques

Les opinions exprimées ici n’engagent que leur auteur

 

[1] Laurence Badel/Gilles Ferragu/Stanislas Jeannesson/Renaud Meltz (sous la direction de), Écrivains et diplomates. L’invention d’une tradition XIXe et XXe siècle, Armand Colin, 2012.

[2] Géraud-Henri Jouve, Mon séjour chez les Nazis. Un journaliste français au cœur de la machine nazie (introduction de Nicolas Patin et de Frédéric Sallée ; préface d’Olivier Wieviorka), Nouveau monde éditions, mai 2023.

[3] Géraud-Henri Jouve, Mon séjour chez les Nazis, édité par Cairo, Egypte, Editions de la Revue du Caire, 1943

[4] https://maitron.fr/spip.php?article137071

[5] André François-Poncet, Souvenirs d’une ambassade à Berlin, Flammarion, 1946.

[6] Robert Coulondre, De Staline à Hitler. Souvenirs de deux ambassades (1936-1939), Hachette, 1950.

[7] Le livre jaune français. Documents diplomatiques 1938-1939, Imprimerie nationale, 1939.

[8] Jean-Louis Baqué-Grammont/Sinan Kuneralp/Frédéric Hitzel, Représentants permanents de la France en Turquie (1536-1991) et de la Turquie en France (1797-1991), éditions Isis, Istanbul-Paris, 1991, pp. 87-88-89.

[9] Raymond Brugère, Veni, Vidi, Vichy … et la suite, Deux Rives, 1953.

[10] Géraud Jouve, La remontée de Munich à Brazzaville, éditions du Myrthe, 1945.

[11] Jean-Michel de Forges, L’École nationale d’administration », PUF, Que sais-je ?, 1989.

[12] Paul Dahan, Diplomates. Dans le secret de la négociation, Collection Biblis, éditions du CNRS, 2016.

[13] Jean-Paul Pancracio/Henri Guignard, Protocole et cérémonial. L’ordre de la République, éditions Pédone, 2012.

[14] Annuaire diplomatique et consulaire, Paris, Imprimerie Nationale, 1980.

[15] Xavier Pinon, Le Conseil de l’Europe : une organisation au service de l’homme, LGDJ, 2011.

[16] Maurice Martin du Gard, La chronique de Vichy 1940-1944, Flammarion, 1948.

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