Voulez-vous savoir la vérité sur les premiers Français longtemps retenus comme otages en Irak ?

L’histoire de la capture, de la détention et des conditions de la libération de Christian Chesnot et Georges Malbrunot n’a pas été publiée par un journaliste patenté, par un médiatique expert du terrorisme international mais par… un auteur de romans d’espionnage.

Même si l’on fait la fine bouche dans les dîners en ville lorsqu’un audacieux déclare s’être diverti et informé en lisant le dernier SAS, c’est bien Gérard de Villiers qu’il faut lire si l’on veut connaître les détails de cette malheureuse affaire (1). Cet auteur de « littérature de gare » a le bon goût de se rendre sur place avant d’écrire ses romans ; il sait décrire une ville, restituer une ambiance et les informations qu’il donne sont puisées à d’excellentes sources.

Ces qualités se retrouvent lorsque l’auteur de fictions se mue en enquêteur de terrain. Vous saurez tout sur le rôle désastreux joué par le député Julia et ses étranges amis, et presque tout sur l’action décisive menée par l’ambassadeur de France en Irak, Bernard Bajolet, et par la DGSE.

Apprécié par les diplomates et les professionnels du renseignement, l’ouvrage confirme que l’agitation médiatique n’a d’autre résultat que de faire monter le prix des otages et qu’il faut faire résolument confiance, en cas d’enlèvement, à nos ambassades et à nos services spécialisés.

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Gérard de Villiers, Otages, la vérité, Fayard, 2005.

Article publié dans le numéro 865 de « Royaliste » – 19 septembre 2005