Tout à coup, l’Italie inquiète !
La Commission européenne fait mine de s’apercevoir que la dette publique italienne est la plus importante de la zone euro après celle de la Grèce : en 2017, elle représente 132% du Produit intérieur brut alors que la norme dans l’Union européenne est de 60%.
Ce n’est pas tout : le taux de croissance du PIB a baissé depuis l’an 2 000, le taux de chômage dépasse les 11% de la population active, qui est en train de fondre : plus de deux millions d’Italiens ont émigré depuis dix ans. 90% d’entre eux ont moins de 44 ans et 30% sont titulaires de diplômes de haut niveau.
On s’inquiète donc, à Bruxelles, du résultat des prochaines élections législatives qui auront lieu au printemps prochain. On craint l’instabilité politique et l’on s’apprête à dénoncer le populisme – qui a comme toujours bon dos. La cause principale de la crise de la crise politique, économique et sociale qui frappe l’Italie, c’est l’euro. Tant qu’un parti ou une coalition majoritaire n’aura pas rejeté le système de contrainte oligarchique et de régression sociale qu’on appelle « monnaie unique », l’Italie restera un pays sans espoir.
***
Article publié dans le numéro 1132 de « Royaliste » – 27 novembre 2017
0 commentaires