Oligarque, Mario Monti est l’enfant chéri… des oligarques. Fils de banquier, ancien commissaire européen devenu en 2005 membre du Goldman Sachs Global Market Institute, celui qu’une presse servile nomme « Super Mario » est soutenu par l’ensemble des dirigeants de la zone euro mais rejeté par 60{9ef37f79404ed75b38bb3fa19d867f5810a6e7939b0d429d6d385a097373e163} des Italiens.
La raison de ce rejet ? L’échec patent de la politique ultralibérale du bonhomme. L’Italie emprunte certes moins cher sur les marchés financiers mais, fin octobre, la dette publique italienne avait augmenté de 5,7{9ef37f79404ed75b38bb3fa19d867f5810a6e7939b0d429d6d385a097373e163} sur les douze derniers mois. Super !
Quant à l’austérité forcenée, elle produit toujours les mêmes effets négatifs : la production industrielle est en chute libre, la consommation des ménages a fortement baissé (- 3{9ef37f79404ed75b38bb3fa19d867f5810a6e7939b0d429d6d385a097373e163}) et le chômage atteint un niveau record : 10, 8{9ef37f79404ed75b38bb3fa19d867f5810a6e7939b0d429d6d385a097373e163} en septembre dernier. Super !
Tel est le personnage arrogant et incapable qui prétend revenir à la présidence du Conseil sans se faire élire, à la suite d’une victoire de la coalition centriste. Pour le bien de l’Italie et de l’Europe à reconstruire, nous formulons notre vœu : qu’il dégage !
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Article publié dans « Royaliste » – 2013
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