N’oublions pas que la Grèce asservie par l’Union européenne sous direction allemande est une nation soumise aux prédateurs avec l’accord des gens de Syriza, qu’on classait naguère dans la gauche radicale.

Pour rembourser une dette qu’il est impossible de rembourser, on a privatisé le port du Pirée, au bénéfice de la China Ocean Shipping Company, les dockers grecs ont perdu 30% de leur salaire et l’Etat grec a été gravement lésé. Pour faire semblant de rembourser l’irremboursable, on a privatisé quatorze aéroports grecs au profit du groupe allemand Fraport, lors d’une opération qui mêle les conflits d’intérêts et les infractions aux règles bruxelloises sur les appels d’offre – au détriment, là encore, des intérêts de l’Etat. On privatise les autres ports, on privatise l’énergie, on privatise à tour de bras et c’est partout le même pillage sous l’égide d’un fonds de privatisation qui croule sous les scandales.

Tout cela se fait au nom de l’austérité allemande, de la rigueur allemande, de la morale monétaire allemande car n’oublions jamais que c’est l’euro, monnaie allemande, qui permet la destruction de la Grèce.

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Article publié dans le numéro 1132 de « Royaliste » – 13 novembre 2017