LA MANU
Une fois n’est pas coutume : je commencerai cette communication par l’évocation d’un souvenir personnel – plus précisément de mon premier souvenir politique.
Ma mère est née à Tulle, ma grand-mère aussi et son propre père, qui avait épousé une tulliste, était officier, affecté à la Manufacture d’armes de Tulle : contrôleur de première classe, Marcellin Bourg fut chargé des forges et de la fonderie lors de la réorganisation du personnel d’encadrement décidée en 1897 par le directeur de la Manu (1). A ce titre, selon la mémoire familiale, il participa à la fabrication du fameux canon de 75.
Engagée dans la Résistance dès 1940, membre de « Combat », ma mère vivait à Tulle lorsqu’elle fut arrêtée par la Gestapo, peu après mon père. Transférée à Fresnes, elle accoucha à Paris, au Val de Grâce. Libérée in extremis alors qu’elle devait être déportée en Allemagne, elle s’en revint vivre avec moi à Tulle. Elle était dans la maison de sa mère, place de la Préfecture, lors des combats entre les Allemands et le maquis, en 1944. Elle me raconta qu’elle m’avait pris dans ses bras et que nous nous étions réfugiés dans les toilettes – seul abri possible contre les tirs – lorsque, au plus fort de la bataille, des SS envahirent la maison pour tirer par les fenêtres sur les Résistants.
La guerre terminée, ma mère me confia à ma grand’mère jusqu’en 1947, le temps de passer le concours de la magistrature et de devenir la première femme magistrat de France. Elle était à Tulle lors du déclenchement des grandes grèves de cette année-là. J’avais seulement quatre ans mais j’ai gardé un souvenir très précis des événements qui se déroulèrent sur la place de la Préfecture.
D’abord les cris d’une foule en colère : c’était les ouvriers de la Manu qui montaient par l’avenue Charles de Gaulle. Ma grand’mère et ses deux filles s’en vinrent à la fenêtre et ma mère me prit dans ses bras pour que ne perde rien du spectacle. Bientôt, la place fut remplie par les grévistes. Une Citroën noire arriva : plusieurs militants se précipitèrent sur la voiture qui fut prestement renversée. Trois ou quatre hommes en sortirent et tentèrent de s’échapper. Ma grand-mère, très au fait de la vie politique, s’écria qu’il y avait parmi eux le sous-préfet de la Corrèze. Qu’en advint-il ? Je ne sais… Car les ouvriers de la Manu s’étaient mis à secouer violemment les grilles de la Préfecture. Derrière celles-ci des hommes en uniforme bleu, casqués, fusil à l’épaule : mes premiers CRS ! Puis mes premières grenades lacrymogènes. Nuages de fumée, cris de colère, mouvements désordonnés de la foule : la manifestation tourne à l’émeute. Ma mère et ma tante ferment les volets, puis la fenêtre. Les yeux piquent, les larmes coulent. Nous descendons à la cave, mais elle donne de plain-pied sur la rue : c’est pire. Nous montons au premier étage – nous pleurons toujours.
Au début, j’étais un peu inquiet, mais ma mère m’affirma qu’il n’y avait pas à avoir peur. De fait, ce n’est pas un mauvais souvenir, encore moins un traumatisme. En 1947, j’avais déjà entendu parler des combats de Tulle, des quatre vingt dix-neuf Tullistes pendus aux persiennes, du camp de concentration dont mon père n’était pas revenu. Ceux qu’on appelait chez moi « les ouvriers de la Manu » ou « les communistes » étaient, pour beaucoup, d’anciens maquisards. Sans comprendre les raisons de la manifestation, je devinais qu’il n’y avait rien de commun entre les violences légères auxquelles j’assistais et les crimes commis par les SS de la division Das Reich.
Les manifestants se dispersèrent au crépuscule, nos larmes cessèrent de couler. Nous dînions tranquillement lorsqu’un chant retentit : des milliers de voix fortes, une foule massive qui descendait cette fois des collines. Des lueurs sur la place à travers les persiennes – les torches des manifestants. « L’Internationale ! dit ma grand’mère. Ce sont les paysans communistes qui descendent de la montagne ». Je me souviens de son regard : j’y lus qu’elle avait peur. Beaucoup plus tard, je sus que c’était, chez cette militante du MRP qui ne manquait jamais la grand’messe du dimanche et les vêpres, une peur de classe.
Le lendemain de ces événements, j’en appris un peu plus sur les ouvriers de la Manu et le communisme. Mon premier ami, Michel Hermand, était le fils du propriétaire du Café de la Préfecture, à cinquante mètres de chez nous. « Le père Hermand », comme disait ma grand’mère, était un ancien du maquis, militant communiste, qui accueillait la cellule du quartier. De quatre ans plus âgé que moi, Michel avait déjà une solide conscience politique.
J’entends encore sa voix chantante : « Ce qu’il faudrait, c’est l’Armée rouge avec le canon ! ». J’avais dû voir bien des images de la guerre car je me représentais très précisément les soldats soviétiques casqués, servant une pièce d’artillerie installée devant la Banque de France et pointée sur la place de la Préfecture. Je fis mine d’approuver la tactique envisagée par mon ami pour que «les CRS filent comme des lapins» mais j’étais gêné, j’avais l’impression que c’était mal de dire cela et je me gardais de rapporter le propos à ma grand’mère. Les communistes ne me paraissaient pas très convenables mais les ouvriers de la Manu qui fréquentaient le Café de la Préfecture étaient très gentils avec moi et je ne comprenais pas pourquoi ma grand’mère les tenait pour redoutables.
Les années qui passent n’atténuent pas la vivacité des souvenirs, les engagements et les bouleversements politiques n’y changent rien : quand on parle du prolétariat, je pense à la Manu ; quand je rencontre des communistes, je revois les ouvriers de la Manu montant à l’assaut de la préfecture de Tulle et je pense à Georges Guingouin dont on disait pis que pendre dans ma famille parce qu’on l’accusait, à tort (2), d’avoir pris la décision d’investir Tulle alors que la division Das Reich s’approchait de la ville. Opposé, violemment, aux communistes staliniens, je n’oubliais pas la gloire des Francs-Tireurs et Partisans.
La concurrence des mémoires, qui a toujours existé entre anciens de la Résistance, fit que je n’en sus pas plus sur l’histoire des ouvriers de la Manu pendant la guerre. Mais les faits ne démentent pas la représentation quasi-mythique de la Manu que je me faisais dans ma jeunesse.
Nous savons que la manufacture de Tulle passa sous le contrôle effectif des Allemands en février 1943 et qu’elle se mit à produire des armes pour la Wehrmacht au printemps de la même année. Le sabotage de la production fut permanent et généralisé ; puis les destructions opérées par le maquis à partir de janvier 1944 compliquèrent encore la tâche des Allemands. Lorsque, le 9 juin, la division Das Reich reprit la ville conquise par le maquis, la répression frappa les ouvriers de la Manu. Trente-trois membres du personnel furent pendus le 9 juin et trente-trois autres employés furent déportés en Allemagne, parmi les 350 otages qui subirent le même sort… Telle fut l’arithmétique de la terreur.
Puis commença, le 23 juin, le déménagement vers Epernay. Le personnel de la Manu y fut contraint sous menace de mort et 400 ouvriers partirent pour un très long voyage sur des voies ferrées bombardées et sabotées. On installa dans les caves à champagne froides et humides des machines bientôt attaquées par la rouille, les vrais et les faux malades furent légion et l’heure de la Libération sonna avant la mise en fonctionnement de l’usine improvisée.
C’est ainsi que l’on vit, comme souvent dans notre histoire mais à Tulle au plus noir de la tragédie, la tradition révolutionnaire très vivante dans la classe ouvrière se confondre avec la guerre de libération nationale. La Manu, c’est d’abord du patriotisme et de la politique.
Ayant rappelé ces faits essentiels, il devient possible de commencer à répondre à la question : « Que fabrique l’Etat ? ».
La réponse est simple : la tâche de l’Etat, c’est de fabriquer des armes pour la défense nationale. La Manu répond à cette exigence première depuis plusieurs siècles et a maintenu depuis le début de son histoire sa tradition de qualité.
A l’origine de la manufacture une famille d’arquebusiers, les Pauphile, qui fabriquent déjà des armes en 1640 et qui assurent la bonne marche de leur petite entreprise tout au long du siècle : arquebuses puis canons. A partir de 1690, l’affaire se développe grâce à l’arrivée d’un nouveau partenaire – Martial Fénis de Lacombe, Procureur du Roi au présidial de Tulle – qui crée une véritable manufacture fournissant chaque année des milliers de fusils et des clous de marine. Preuve, s’il en fallait, qu’un noble du Grand Siècle pouvait être fort actif dans l’industrie.
Comme la manufacture travaillait essentiellement pour l’Etat royal, il était logique qu’elle soit reconnue comme telle et pour l’excellence de ses fabrications. Par lettres-patentes de Louis XVI, en date du 27 décembre 1777, elle devint « Manufacture Royale d’Armes à feu de guerre ». Elle recevait privilège de fabrication pour Tulle et vingt lieues à la ronde : ce monopole régional était accordé à perpétuité. Le privilège accordé au sieur Fénis deSaint-Victor s’étendait aux ouvriers qu’il engageait : les employés de la Manufacture, comme ceux des autres manufactures d’armes de guerre, étaient déclarés « exempts de la Tutelle, Curatelle, Corvées, Logement de Gens de guerre » et assujettis à la taille personnelle ; le Roi voulait aussi que « lesdits Ouvriers et Employés soient exempts de la Milice, et ne puissent, sous aucun prétexte, être enrôlés ni engagés par les Officiers de nos Troupes ». A travailler pour un monopole d’Etat, reconnu pour son utilité publique, on bénéficiait d’un statut et d’avantages particuliers.
La Révolution française entraîna un tel surcroît d’activité que les ouvriers fabriquant les canons furent installés dans la cathédrale de Tulle, où ils disposaient de forges, tandis que d’autres ouvriers façonnaient les platines des fusils dans l’église Saint-Pierre, aujourd’hui disparue. La guerre de masse impliquait une mobilisation totale et la soumission des ouvriers à un régime quasi-militaire. Mais la misère devint telle que les autorités municipales eurent à affronter en mars 1796 un mouvement de protestation aux allures d’autant plus insurrectionnelles que les révoltés disposaient de toutes les armes et explosifs nécessaires à une action vigoureuse. La municipalité, qui s’était opposée avec fermeté aux premiers mouvements de la « ligue » des ouvriers en janvier, décida sagement de négocier une révision à la hausse du prix des armes. Naissance, à Tulle, de la lutte de classes…
Avec Napoléon Ier, la manufacture devint impériale, puis à nouveau royale lors de la Restauration et l’Etat, sous la Troisième République, conserva à l’établissement son caractère public. Une longue succession d’officiers supérieurs assura la réputation de la manufacture qui produisit des armes demeurées célèbres : carabine de Gendarmerie à Cheval de type « Chassepot » (1866), fusil d’infanterie à répétition de type »Lebel » (1886), mitrailleuse « Lewis » de 1916, canon d’artillerie modèle 75, pistolet mitrailleur « MAT 49 ».
L’Etat fabricant d’armes est et demeure, sous la Monarchie, l’Empire et la République, l’organisation qui fabrique de l’activité économique, du bien-être social – et qui favorise l’intégration de nouveaux citoyens.
Les lettres-patentes de 1777 expriment l’espoir « que l’établissement de cette Manufacture, est la plus avantageusement située pour le Service de la Marine et celui des Colonies, à cause de la proximité du port de Rochefort, deviendra un objet d’utilité pour les Provinces du Limousin et du Périgord, par le débouché qu’elle procurera aux denrées de leur cru et à la consommation qui en résultera pour leurs productions ».
Au 19ème siècle, le commerce des armes était très développé à Tulle car les armuriers de la Manufacture pouvaient avoir leur boutique en ville et vendaient des objets magnifiquement travaillés. Une enquête administrative de 1805 établit que :
« L’arme de guerre emploie, indépendamment des femmes et des enfants, 300 ouvriers environ, presque tous domiciliés à Tulle, au hameau de Souliat, ou à Laguenne.
« Le nombre des armes fabriquées à Tulle s’élève de 12 000 à 15 000.
« La Manufacture produit un versement de 30 000 à 40 000 F. par mois dans quatre départements, donne de l’ouvrage à une importante population de la ville, et en offre à ceux des campagnes qui veulent s’y exercer pour s’en occuper dans l’intervalle de leurs travaux.
« En plus de l’arme de guerre, de la bayonnette, des outils de pionniers, il se fabrique à Tulle de très belles armes de chasse, par des ouvriers étrangers à la Manufacture » (3).
Une industrie motrice distribue du revenu, crée des activités induites (commerce des armes) et favorise l’activité générale des échanges : l’Etat engendre ainsi une dynamique de progrès économique et de mieux-être social dans laquelle le secteur privé est en tous domaines partie prenante.
Mieux encore, l’Etat, par sa législation et dans ses fabriques, est exemplaire par sa politique de progrès social.
Alors que la loi du 22 mars 1841 n’était guère appliquée dans les entreprises privées, les entreprises d’Etat la respectèrent strictement. A la Manufacture Royale de Tulle, les enfants de moins de seize ans n’étaient admis que si les parents pouvaient produire une lettre du maire attestant que l’enfant était inscrit au cours du soir de l’école primaire ; les enfants de mois de douze ans n’étaient pas embauchés – alors que, dans le privé, des enfants de 7 ou 8 ans travaillaient comme des forçats.
En 1856, les ouvriers de la Manufacture impériale pouvaient demander à bénéficier d’une pension de retraite s’ils pouvaient justifier de 25 ans de service à la Manufacture et d’une incapacité de travail.
Dans le domaine de la santé, une association de secours mutuels alimentée par les cotisations des Maîtres, Compagnons et apprentis avait été créée dès 1773 et fonctionnait toujours selon le même principe de solidarité à la fin du Second Empire. Dans les années 1860, un service de santé assurait grâce à plusieurs chirurgiens, médecins et pharmaciens les visites gratuites à domicile des ouvriers malades et de leur famille. Les membres du corps médical étaient également chargés de veiller aux bonnes conditions d’hygiène dans l’établissement.
Il faut enfin souligner que la Manufacture d’Etat servait aussi à faire des Français. Les lettres patentes de 1777 disposent en effet que « Ceux desdits Ouvriers nés sous une domination étrangère, qui auront été attachés pendant dix ans, sans discontinuation, à l’exploitation de ladite Manufacture, jouiront dans les pays de notre obéissance, des mêmes droits que s’ils étaient nés dans notre Royaume, et seront affranchis du droit d’Aubaine en vertu des Présentes, à la charge par eux de faire renouveler
tous les six mois, par ledit sieur de Saint Victor ou son préposé, au bas de leur engagement, une attestation d’assiduité à leur travail ; laquelle attestation sera en outre visée chaque mois par le Juge Royal du lieu ».
Avant comme après la Seconde Guerre mondiale, l’Etat continua de faire fabriquer des armes sous son contrôle, avec les mêmes effets bénéfiques pour l’environnement économique et dans le domaine social. La Manufacture produisit en grande série un fusil mitrailleur (le FM 24) et diverses pièces d’armement. Sous le gouvernement de Front populaire, qui avait nationalisé l’entreprise Mahurin et les établissements Renault d’Issy-les-Moulineaux, la M.A.T. créa un service des études en vue de la fabrication d’armes automatiques de gros calibre. Après la guerre, la centrale thermique qui alimentait la Manufacture depuis 1917 fut améliorée et de nouvelles fabrications furent lancées : MAT 49, canon d’aviation de 30 mm, avant qu’on en vienne à la fabrication, entre autres, de systèmes d’armes de moyen calibre.
Depuis 1971, ces fabrications sont effectuées dans le cadre du Groupement Industriel des Armements Terrestres (GIAT) qui fut d’abord un service du ministère de la Défense avant de devenir une société nationale (GIAT Industries) par la loi du 23 décembre 1989.
Puis vint le temps des gestionnaires, qui coïncida avec la fin de la Guerre froide et avec l’illusion d’une pacification générale de la planète. Les commandes de chars Leclerc furent réduites (de 1 200 unités à 406), de même que les achats de munitions. Ces difficultés réelles furent traitées selon la dogmatique ultralibérale : réductions d’emplois et programme prévisionnel de fermetures de « sites ».
C’est ainsi que la Cour des Comptes, en 2002, préconisa « une contraction forte des moyens de la société : fermeture ou reconversion des centres aujourd’hui reconnus comme excédentaires, en fait tous les centres sauf ceux retenus comme cible finale, c’est-à-dire vraisemblablement Satory et Roanne pour les blindés, Bourges et La Chapelle pour les armes et munitions. Ceci doit bien sûr s’accompagner de l’achèvement de la remise en ordre de la société, en termes de métiers comme en matière d’organisation : GIAT industries doit désormais se concentrer sur les spécialités qui font sa spécificité, et pour lesquelles elle peut être compétitive ; les divers « chantiers » engagés par la société doivent être menés à leur terme, tout particulièrement celui relatif à l’assurance qualité, fondamental pour l’avenir.
La Manufacture d’armes de Tulle paraissait promise à la fermeture.
Tel n’a pas été le cas grâce à la planification par l’Etat de nos équipements militaires. La loi de programmation militaire pour 2003-2006 prévoit la fabrication de 700 véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI) et des commandes de munitions qui s’ajouteront aux opérations de maintenance et de modernisation des chars Leclerc et des AMX 10 P.
Cette programmation, sans aucun doute insuffisante en raison des multiples engagements de la France sur les théâtres extérieurs, permet de souligner que la fabrication d’armements de tous genres, qui devrait être totalement sous le contrôle de l’Etat, doit respecter une hiérarchie politique très précise des projets et des plans :
L’existence de la nation et la préservation de la vie des Français est le premier souci ; il implique la définition par l’Etat d’une capacité de défense maximale donc la modernisation et l’accroissement de notre dissuasion nucléaire et de nos armements classiques afin de maintenir notre capacité d’intervention autonome à l’extérieur de nos frontières – selon notre ligne diplomatique et les impératifs de la sécurité sur le continent européen.
Du point de vue de la rentabilité, le développement de notre arsenal militaire est insensé puisque notre panoplie nucléaire n’est pas faite pour être utilisée et que nos moyens classiques doivent être employés le moins possible. Mais la raison politique récuse les prétendus impératifs de la rentabilité immédiate. L’Etat fabrique des armes et doit continuer à en fabriquer afin de préserver, dans le long terme, l’indépendance de la nation.
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(1) cf. Yves Cayré, Histoire de la Manufacture d’armes de Tulle de 1690 à 1970, page 212. Toute une partie de ma communication repose sur cet ouvrage indispensable.
(2) Cf. Michel Taubmann, L’affaire Guingouin, Editions Lucien Souny, 1994.
(3) Il faut signaler la qualité du style, qui permet de lire facilement ce rapport vieux de deux siècles. Dans cinquante ans, ou moins, il faudra un dictionnaire pour traduire en français notre bureaucratique langue de bois.
Communication à la Session de l’Institut de formation civique et de coopération européenne : QUE FABRIQUE L’ETAT ?
Tulle les 24 et 25 juin 2006
Article publié dans le numéro 47 de la revue « Cité » –
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