Peu après l’élection de François Hollande, le 1er juin 2012, Libération déplorait que dans les nouveaux cabinets ministériels il y ait surtout « des hommes blancs issus des rangs de la haute fonction publique… »

Le 28 août dernier, Libération termine une série sur les tabous et les interdits par un article intitulé « Les Blancs, une majorité invisible » et qui est ainsi présenté : « A l’inverse des minorités visibles discriminées selon la couleur de peau, les Blancs jouissent en toute insouciance d’un statut privilégié. » Bien entendu, la détection de ce déni de blancheur trouve son origine aux Etats-Unis, où les whiteness studies – les études sur la « blanchité » – ont pris leur essor il y a une vingtaine d’années.

Vertueusement, Libération souligne que la race n’a rien de biologique et qu’il s’agit d’une « représentation » et d’un « imaginaire ». Mais représenter la nation française en fonction de la couleur de peau de ses citoyens et des conflits entre minorités colorées et majorité blanche, c’est favoriser un « imaginaire » raciste potentiellement meurtrier.

Bien entendu, Libération lutte de toutes ses forces contre l’extrême-droite.

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Article publié dans le numéro 1083 de « Royaliste » – 2015

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