Depuis la prise du pouvoir par les communistes en Chine continentale, les Ouïghours sont soumis à une répression croissante. Aux arrestations et aux exécutions sommaires, a succédé depuis le début du siècle une persécution massive et systématique qui a pour objectif de détruire la culture ouïghoure et d’asservir totalement la population.
Cette politique d’asservissement et de sinisation se traduit par un contrôle totalitaire du peuple ouïghour et par l’enfermement d’un million de personnes – sur une population de douze millions – dans des camps de concentration désigné comme “centres de formation professionnelle” dans le plus pur style orwellien.
De nombreux ouïghours ont trouvé refuge hors de Chine, en France, en Grande-Bretagne.. La Turquie, qui s’était longtemps montrée favorable à la cause ouïghoure, a accueilli 50 000 réfugiés. Or, en 2017, Ankara a signé avec Pékin un traité d’extradition concernant les Ouïghours, qui vient d’être ratifié par la Chine et qui va être soumis au parlement turc.
Erdogan, qui aime jouer les durs à cuire, a cédé piteusement aux pressions économiques de Pékin et sacrifié une solidarité avec le Turkestan oriental qui remontait aux Ottomans. Les Ouïghours devront trouver d’autres soutiens.
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Article publié dans le numéro 1202 de « Royaliste » – Janvier 2021
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