Le 11 février dernier, Georges Frêche, président de la région Languedoc-Roussillon, avait traité les harkis de « sous-hommes » en présence de Jack Lang qui prétendit par la suite n’avoir rien entendu. François Hollande avait gardé le silence, comme Ségolène Royal, et c’est seulement le 28 février que l’insulteur public avait été suspendu du Bureau national du Parti socialiste.
Le 24 mars, ce grand féodal a été mis en examen pour « injures envers un groupe de personnes en raison de son appartenance ethnique, raciale ou religieuse ». Sans tenir le moindre compte de l’extrême gravité de l’accusation, le Parti socialiste a décidé le 20 mai que Georges Frêche serait « suspendu temporairement de ses délégations internes au parti socialiste pour une période de deux ans ».
Il est évident que cette sanction est dérisoire. Seul l’exclusion définitive du politicien raciste était conforme à la rectitude morale que les dirigeants socialistes prétendent incarner. Leur hypocrisie est devenue ignominieuse. Et Ségolène Royal, qui continue de se taire, est leur complice.
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Article publié dans le numéro 883 de « Royaliste – 2006
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