Pas d’étrennes pour les smicards

Jan 3, 2017 | la lutte des classes

Mots clefs : patronat | Smic

 

Pas d’étrennes pour les smicards. Le salaire minimum a été revalorisé selon l’obligation légale d’indexation sur l’inflation, donc sans le « coup de pouce » auquel les gouvernements de droite et de gauche ont renoncé sous l’égide de Nicolas Sarkozy puis de François Hollande. La revalorisation sera donc de 9 centimes de l’heure, et de 11 euros par mois pour un Smic net mensuel de 1 153 euros. Comme 43% des smicards travaillent à temps partiel, on constate une fois de plus que la contrainte salariale et la régression sociale vont de pair au nom de la compétitivité.

Mais l’impératif catégorique de compétitivité par baisse des coûts salariaux est oublié lorsqu’il s’agit des patrons. Selon l’enquête publiée par La Tribune, l’ensemble des rémunérations attribuées au PDG des sociétés du CAC 40 a atteint 167,6 millions d’euros en 2015, soit une hausse par rapport à 2014 qui se situe entre 11,4% et 6,8% selon les modes de calcul. Le champion, c’est Olivier Baudricourt (Sanofi) qui a touché 16 759 875 euros !

Qu’on ne s’étonne pas de voir les électeurs se détourner massivement des candidats qui justifient ou  tolèrent ce système parfaitement inique.

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Article publié dans le numéro 1113 de « Royaliste » – 3 janvier 2017

 

 

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