Depuis le passage à la “monnaie unique” et le déni de démocratie après le référendum de 2005, la Ve République est entrée dans un mode de gouvernance oligarchique qui sacrifie l’intérêt national aux intérêts de la classe dominante et qui abandonne notre souveraineté monétaire, commerciale et budgétaire à la gestion calamiteuse des organes de l’Union européenne.
Candidat du capitalisme financier, soutenu par la bourgeoisie rentière, Emmanuel Macron a poussé très loin la logique néolibérale, toujours plus inégalitaire et paupérisante. Cette anti-politique a été de surcroît marquée par l’accélération du processus de destruction de l’Etat et par un recul considérable de l’influence française dans le monde.
La révolte des Gilets jaunes, les émeutes urbaines, le communautarisme, la croissance des trafics clandestins, l’extension territoriale du fléau de la drogue, les manifestations syndicales contre les projets de réforme des retraites et les révoltes paysannes ont ponctué le glissement vers une situation chaotique tout en soulignant la puissance des mouvements sociaux dans un paysage politique marqué par la progression du Rassemblement national.
A la suite d’une dissolution inepte, la formation de trois groupements politiques plus ou moins solides a marqué la fin de l’hyper-présidentialisme et le retour à une vie parlementaire trop fragmentée pour assurer l’existence durable d’un gouvernement. Le choix de Michel Barnier puis celui de François Bayrou ne sont que des replâtrages du bloc oligarchique en proie aux manœuvres pour la prochaine élection présidentielle. Quels que soient les nuances politiques qu’on y distingue et les compromis tactiques qui peuvent être passés, les équipes gouvernementales restent prisonnières de leurs contradictions : elles affirment vouloir réduire le déficit budgétaire et l’endettement public aggravé par leur gestion calamiteuse des dépenses et des recettes, sans remettre en question la “monnaie unique” ni le libre-échange, de même que les principes et les organes de l’Union européenne. Celle-ci se trouve confrontée à l’offensive commerciale des Etats-Unis et de la Chine, qui savent mobiliser leurs moyens industriels et recourir au protectionnisme. Ce piège économique s’accompagne d’un alignement sur la stratégie de l’Otan qui n’évitera pas la marginalisation de l’Union européenne lorsque s’ouvriront les négociations russo-américaines sur l’Ukraine.
Dans le domaine économique, Emmanuel Macron a accepté l’ordre insupportable des choses, enrobé de discours sur l’invraisemblable “souveraineté européenne”, avant de proclamer une opposition tardive et ambiguë au Mercosur par crainte d’un durcissement de la révolte paysanne. Sur le plan géopolitique, l’alignement de la France sur les Etats-Unis a maintenu la France dans un rôle supplétif alors qu’elle avait la possibilité de jouer un rôle spécifique dans le conflit russo-ukrainien. Les conditions dans lesquelles nous avons quitté le Sahel ajoutent à une humiliation nationale qui ne cesse de grandir depuis vingt ans.
Placée par ses élites dans des logiques paralysantes et destructrices, la France n’est pas en déclin. Les capacités de dévouement du peuple français sont visibles et salutaires. Nos soldats et nos policiers remplissent avec courage leurs missions. Notre personnel hospitalier affronte avec héroïsme les pénuries. D’innombrables ouvriers, paysans et entrepreneurs assurent la pérennité du pays. A notre peuple privé d’avenir, il manque une autorité arbitrale, un gouvernement au service de la nation, des partis capables de faire vivre la démocratie parlementaire, un projet politique susceptible de répondre aux enjeux de notre temps.
La Nouvelle Action royaliste milite pour la planification démocratique, pour la nationalisation des secteurs-clés en vue d’une nouvelle industrialisation accordée aux urgences écologiques, pour la reconquête de notre souveraineté monétaire, pour la protection de nos activités industrielles et commerciales, pour le renforcement de nos collectivités locales.
La NAR insiste sur l’urgence d’une nouvelle politique fiscale, selon les principes et les modalités explicités lors de son 41ème congrès. Elle demande que les départements et les régions d’outre-mer ainsi que les communautés d’outre-mer soient inscrits dans une politique de développement de grande ampleur, à laquelle ils devront être étroitement associés.
Face aux incertitudes et aux menaces internationales, la Nouvelle Action royaliste souligne la nécessité conjointe d’un développement de l’ensemble de nos forces armées et d’une politique étrangère indépendante, capable de rétablir le rang de la France dans le monde et de participer de manière décisive à l’équilibre, aujourd’hui fortement compromis, du continent européen.
« Candidat du capitalisme financier, soutenu par la bourgeoisie rentière, Emmanuel Macron (…) »
On ne le répétera jamais assez, ce malfaisant sert des intérêts qui sont radicalement opposés de ceux des Français mais ceux de ses promoteurs dont une certaine famille qui est le malheur de notre pays depuis bien avant même la Révolution qui l’a au contraire consolidé notamment sous l’abject Bonaparte. Et là-aussi il faut le répéter inlassablement, la Révolution française a été récupérée par les dynasties bourgeoises identifiées et dénoncées par Emmanuel Beau de Loménie au détriment du peuple qui en attendait une salutaire justice sociale qui plus de 130 années après d’oppression capitaliste n’a toujours pas été instaurée.
« La Nouvelle Action royaliste milite pour la planification démocratique, pour la nationalisation des secteurs-clés en vue d’une nouvelle industrialisation accordée aux urgences écologiques, pour la reconquête de notre souveraineté monétaire, pour la protection de nos activités industrielles et commerciales, pour le renforcement de nos collectivités locales. »
Salutaire politique à promouvoir y compris par les non-royalistes.